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Fable personnelle

22 mars 2020 - Voyage, Voyages
Fable personnelle

La Terre tournait rond

Mais ne comptait que la mondialisation.

A se croire supérieur et immuable,

L’homme en oublia qu’il était vulnérable.

C’est alors qu’un placide pangolin

Vint y mettre son petit grain.

Une épidémie se déclara

Le coronavirus était bien là.

D’abord dans le déni,

Santé et économie se mêlaient dans une aporie.

Médecins, infirmières, chercheurs tirèrent l’alarme

Pressentant alors le drame.

L’État lança une objurgation

« Restez à la maison ! »

Certains le scandait tel un psittacisme

D’autres restaient ancrés dans leur scepticisme,

Tous continuaient à braver les interdits.

Lafontaine l’avait bien dit

Pour les cigales mal cela se finit.

Lorsqu’à défaut de chanter, boire et danser,

La cigale se mit à tousser

Ben vite elle courut sans tarder

Voir les soignants, les petites fourmis dévouées.

Hélas ! la cigale n’était pas seule

Nombreux étaient ses congénères veules,

Malades, agonisant, priant et suppliant

Elle voulait à tout prix aide et médicaments.

Mais devant tant de cigales contaminées ;

Les fourmis, épuisées, ne pouvaient plus toutes les sauver.

On chercha alors un bouc émissaire

Comme si cela était un baume vulnéraire.

Il sera bien temps de tirer des leçons,

Mais en attendant faisons attention.

Préservons nos petites fourmis,

Nos cigales amies,

Respectons le confinement,

Et préparons nos lendemains chantants

Saurons-nous alors repenser notre futur ?

Rien n’est moins sûr….

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